VERBIEST Ferdinand 1672
Jésuite et missionnaire belge, Ferdinand VERBIEST doit-il être cité parmi les constructeurs belges d’automobiles lui qui en Chine, en 1672, imagina un véhicule rudimentaire à vapeur ?
Nous nous situons ici dans la « préhistoire » de l’automobile. Si certains voient dans l’invention du père VERBIEST l’ancêtre du « fardier de CUGNOT » construit en 1769, retenons des écrits de VERBIEST de 1685 ce qu’il laissa concernant son invention dans son traité en latin intitulé « Astronomia Europea » :
« Il y a environ trois ans, alors que je poursuivais quelques expériences relatives au fonctionnement de l’éolipile (petite chaudière), je construisis un petit chariot de deux pieds de longueur, au milieu duquel je plaçai un récipient rempli de braises et surmonté d’un éolipile. L’axe des roues avant portait une roue de bronze dont les dents s’engageaient avec celles des roues reliées à un arbre porteur de quatre ailes sur lesquelles était dirigé le jet de l’éolipile. Une barre reliée à l’essieu arrière permettait de le faire pivoter de façon que le chariot fut en mesure de décrire un cercle ».
L’autonomie de l’engin ne dépassait pas la minute…. mais peut-on en conclure pour autant que l’automobile était née ? Nous classerons le père VERBIEST plutôt parmi les inventeurs d’origine belge, mais pouvait-on passer sous silence les premiers balbutiements d’une machine à vapeur ?